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Se former à la pair-aidance professionnelle
en santé mentale

Dans un premier temps, la pair-aidance non professionnelle représente toute personne qui témoigne de son trouble, de sa maladie (pour les troubles non autistique) et de son rétablissement.

Cependant, pour pratiquer la pair-aidance de manière professionnelle, il est nécessaire de compléter ce désir par les éléments suivants :

  1. Un travail personnel sur son vécu afin de prendre du recul sur ses propres difficultés et son rétablissement.

  2. La connaissance de son trouble ainsi que du vécu de nombreux pairs pour bénéficier d'un savoir expérientiel étendu.

  3. Une formation certifiante dans le domaine de l'accompagnement de personnes.

  4. La volonté et l'expérience de travailler de manière autonome au sein d'un réseau de professionnels.

  5. La capacité de collaborer autour de mandats, même lorsques certains aspects sont en friction avec à nos valeurs.

Chacun de ces points est nécessaire pour pouvoir proposer des prestations de qualité.

1. Le travail sur son vécu permet :

  • D'augmenter sa résilience face à ses propres trouble de la santé, réduisant ainsi à un niveau raisonnable les risques de rechute personnelle.

  • De se détacher de ses propres problématiques pour être capable de se concentrer sur les besoins de la personne que l'on accompagne.

2. La compréhension de son trouble et du vécu de nombreux pairs permet :

  • De mieux parler au nom des personnes que l'on représente.

  • De soutenir nos pairs dans des difficultés qui ne sont pas les nôtres, mais qui sont courantes dans notre communauté.

  • D'utiliser des outils et solutions apportées par nos pairs, afin d'enrichir nos stratégies d’accompagnement.

 

3. Une formation certifiante, d'un métier reconnu du domaine de l'accompagnement de personnes, offre les outils nécessaires pour un accompagnement professionnel.

4. La capacité d'autonomie et un positionnement personnel en tant qu'aidante ou aidant sont essentiels. Un pair aidant professionnel ne peut pas se considérer comme un handicapé ou un malade nécessitant du soutien. Cette capacité est le résultat d'un travail personnel appelé "rétablissement", qui permet à la personne de se respecter en tant que personne rétablie. Ainsi, elle est en mesure de respecter ses propres besoins et limites imposés par ses difficultés personnelles.

5. Une connaissance du fonctionnement institutionnel conduit à une collaboration efficiente qui tient compte des attentes de la personne demandeuse et de la personne accompagnée, même quand ceux-ci diffèrent.

Tous ces aspects s'acquièrent par le biais de formations et d'expériences, et nous, les membres de CPAP, sommes conscients de la nécessité de continuer à nous former sur chacun de ces points. De plus nous participons tous à des supervisions ou des intervisions.

Sans ces acquis, l'engagement peut mettre en difficulté le pair aidant, les personnes accompagnées, le rapport à la pair-aidance au sein des institutions et le personnel de l'institution. Cependant, l'engagement d'un pair qui n'a pas acquis toutes ces expériences peut apporter beaucoup aux personnes qu'il ou elle accompagne. Toutefois, dans le cas d'un partenariat avec un pair-aidant insuffisamment formé, des adaptations et des accompagnements doivent être consentis par l’institution afin de garantir la santé et les besoins du pair et des personnes qu'ilou elle côtoie.

La communauté CPAP soutient les personnes autistes qui désirent se professionnaliser en pair-aidance. Cependant, une fois les compétences nécessaires acquises, nous portons un intérêt particulier au savoir-être de la personne avant de l'accepter au sein de nos membres.


Pré-formation :
HETSL MOOCS :  Le rétablissement en santé mentale / se rétablir : un vrai délire ?     

Formation suisse certifiante en pair aidance (y compris stage pratique) :
Coraasp : 1ère partie : Découvrir les chemins du rétablissement

HETSL : 2ème partie : PPSM - Pair Praticien en Santé Mentale

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